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Besançon : Agir avant et pendant le pic de pollution

Soucieux que la qualité de l'air soit la meilleure possible, la Ville de Besançon et le Grand Besançon ont décidé de mettre en place un plan d’actions pour améliorer la situation. La qualité de l’air n’est pas mauvaise dans la capitale comtoise mais il convient néanmoins d’y prêter attention, notamment pour éviter les problèmes de santé et contribuer à la protection de l’environnement.

Cette intention a toujours existé mais les élus veulent encore aller plus loin, notamment en donnant à la population les moyens d’agir. C’est d’ailleurs suite à des interrogations de citoyens qu’une réflexion s’est portée sur le sujet. La ville n’a certes pas attendu ces derniers mois pour agir, notamment en développant précédemment des politiques incitatives comme le covoiturage ou en développant les modes doux et les transports en commun en site propre, mais cette fois-ci elle veut aller encore plus loin en associant les femmes et les hommes de son territoire.

Ainsi, pour établir ce plan d’actions citoyen, huit services de la ville ont été sollicités. Ils ont permis l’écriture d’un carnet de route qui prévoit la diffusion de spots radio, de messages d’information et de sensibilisation aux bornes des tram et bus de la ville, la mobilisation des habitants des quartiers sur les bonnes pratiques, l’installation de panneaux numériques à l’intérieur des bus et tram ou encore la mise en place d’un bandeau sur les réseaux sociaux. La Ville entend également travailler de concert avec les métiers qui pratiquent le brûlage extérieur et de modifier également certains chauffages qui peuvent représenter une source de pollution.

Une vingtaine de choux pour évaluer la qualité de l’air à Besançon

Sur ces questions environnementales, la Ville de Besançon travaille en collaboration avec la Préfecture du Doubs et Atmo Franche-Comté, association de référence pour la surveillance de la qualité de l’air. C’est d’ailleurs avec cette dernière qu’une opération de bio-surveillance a été menée. Une vingtaine de choux ont ainsi été plantés sur dix sites bisontins. Rappelons que la bio-surveillance est basée sur l’étude des réactions des végétaux en présence de certains polluants dans l’air. La sensibilité sélective des choux leur permet d’accumuler diverses substances. L’étude dernièrement mené a notamment permis d’établir la liste des polluants dans l’air et que la forêt de Chailluz faisait partie des endroits bisontins ou la présence de polluants dans l’environnement étaient le plus important.