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Besançon / Politique : Laurent Croizier réélu pour trois ans à la tête du Modem du Doubs

Les adhérents du Doubs ont élu pour un second mandat de trois ans Laurent Croizier à la tête du Modem du Doubs. Le vote, qui s'est déroulé par correspondance du 4 au 18 novembre, a réuni 62% des adhérents du mouvement départemental. Rencontre avec l’élu bisontin.

Quel regard portez-vous sur cette élection ?

Les adhérents m’ont accordé leur confiance pour la deuxième fois. J’ai immédiatement signifié que ce serait mon dernier mandat. Au Modem, nous pensons que le renouvellement est absolument important pour rafraîchir les idées et les renouveler.

Avec « En Marche » et Emmanuel Macron, y-a-t-il encore de la place au centre ?

Le mouvement d’Emmanuel Macron est notre partenaire. C’est l’alliance du Modem avec le mouvement du Président de la République qui a permis aux idées centristes de se concrétiser. Le Modem est une composante de la majorité présidentielle. On soutient ce gouvernement qui suit la ligne centriste, à la fois humaniste, libérale et pro-européenne.

Vous soutenez donc pleinement la politique gouvernementale actuelle ?

Nous sommes totalement en accord avec cette politique. Les projets que mène le gouvernement figuraient dans les programmes du mouvement démocrate, et notamment ceux de François Bayrou depuis 2007. Aujourd’hui, le Modem, c’est la deuxième force politique de la majorité. 47 députés siègent actuellement à l’Assemblée Nationale.

Comment se porte le Modem du Doubs ?

Le Modem du Doubs se porte bien. On enregistre pas mal de nouvelles adhésions, notamment des jeunes. Notre ambition dans le département est de faire du Modem, un mouvement qui va permettre à la société civile de s’engager et d’apporter des propositions nouvelles.

Comment envisagez-vous l’avenir, notamment en attendant les prochaines élections locales, qui auront lieu en 2020 avec les municipales ?

Il faudra compter avec le Modem pour les prochaines échéances électorales. Avant les municipales de 2020, il y aura les européennes. Je rappelle que la thématique de l’Europe fait partie de l’ADN centriste. Concernant les municipales, nous les préparons. Sans doute, en dehors des champs partisans. Ce qui nous intéresse, ce n’est pas de savoir si les gens ont une étiquette politique, mais de connaître leurs compétences et ce qu’ils peuvent apporter aux citoyens.

Pensez-vous d’ores et déjà à la succession de Jean-Louis Fousseret à Besançon ?

Bien sûr. Nous y pensons. On en est encore loin. Nous sommes qu’à mi-mandat. Mais le Modem jouera une part très importante dans les prochaines élections municipales à Besançon. C’est quelque chose d’évident et une vraie volonté de notre part.