Alain Portes est le nouveau coach du Grand Besançon Doubs Handball. Ce fin technicien connaît admirablement le handball français. Il a notamment, pendant 2 ans (2013-2015), entraîné l’équipe de France féminine. A Besançon, il succède à Christophe Viennet. L’objectif étant de redynamiser le club et l’aider à progresser. Le milieu de tableau ne doit pas être une fatalité.
Quel regard portez-vous sur cette préparation à quelques semaines des premières grandes échéances ?
On travaille beaucoup, avec de l’enthousiasme et de l’investissement. A ce stade, il y a de la fatigue. Ce sont les résultats en compétition qui nous diront si l’on a bien travaillé. J’ai l’impression que les gars font les efforts pour mettre en place une nouvelle façon de jouer, une nouvelle forme de travail. Ils mériteraient d’être récompensés mais le mérite dans le sport de haut niveau est une valeur qui n’existe pas. En tout cas, pas très souvent. Je suis plutôt satisfait du travail des gars et des conditions dans lesquelles je le fais.
Depuis quand la préparation a commencé ?
Nous avons repris il y a un petit mois maintenant. Physiquement, les joueurs ont beaucoup cotisé. Cette semaine, nous allons disputer trois matches. Avec la fatigue et le travail physique à digérer, il y a des approximations et des maladresses dans le jeu, notamment en fin de match. C’est lorsque l’on est fatigué, que l’on voit tous nos défauts. On en a encore pas mal.
La préparation se poursuit ?
Elle se poursuivra jusqu’au 8 septembre pour notre match en Coupe de la Ligue contre Toulouse. Néanmoins, je préférerais que l’on soit prêt une semaine plus tard à Billère lors de la 1ère journée de championnat.
Le championnat, c’est l’objectif à ne pas manquer cette saison ?
Il faut améliorer ce classement et cette onzième place à laquelle Besançon est malheureusement abonnée. On a envie de viser un petit peu plus haut. Il ne suffit pas de le dire. Il faut beaucoup travailler. Il faut avoir confiance en soi. Il faut sortir d’une certaine routine. Cela concerne les joueurs mais aussi tout le club. Quand on est toujours au même niveau, on commence à s’accoutumer et ce n’est pas très bon. C’est aussi pour cela que l’on est venu me chercher. Ce n’est pas un gage de réussite. Il faut quotidiennement essayer de progresser
