Choix du secteur :
Se connecter :

Création d’emplois au 1er trimestre 2017 en Franche-Comté : Les zones de Pontarlier et Dole particulièrement dynamiques

C’est le constat dressé par l’URSSAF de Franche-Comté. Dans notre région, la création d’emplois dans le secteur privé reste stable au 1er trimestre 2017 : + 85 postes, soit 276 529 postes au total en Franche-Comté. En revanche, les zones de Pontarlier et Dole affichent un certain dynamisme.

D’un point de vue régional, le secteur de la construction crée de nouveau des emplois (+110 postes) après une année de baisse, quand l’industrie continue d’en détruire en ce début d’année (-255 postes). Sur un an, la Franche-Comté gagne 0,7 % d’effectifs, soit 2 029 salariés en plus. Le commerce, qui occupe 15% de personnes en Franche-Comté, est en progression de +0,1% ce trimestre, et pour le troisième trimestre consécutif. La construction crée désormais des emplois avec une progression de +0,5% (+110 postes). Dans les services hors intérim, l’hébergement poursuit sa progression (+2%, soit +215 postes). L’intérim et l’industrie, quant à eux, détruisent des emplois, respectivement -375 postes et -225 postes.

Un salaire moyen par tête qui progresse

Ce trimestre, le salaire moyen par tête s’établit à 2 242 € en Franche-Comté, contre 2 557 € au national, soit une évolution de +1,3 % sur un an. Les prix à la consommation, quant à eux, croissent de 0,5 % sur le trimestre et de 1,1 % sur un an.

Dole et Pontarlier : deux zones d’emplois particulièrement dynamiques

Dole enregistre la plus forte hausse d’effectifs sur l’année (+ 2,6 %). L’intérim progresse de 25 % (+ 180 postes). L’hôtellerie-restauration (+ 10 % ; 60 postes) et la construction (+ 3 % ; 35 postes) participent à cette hausse. L’industrie stagne. L’emploi dans la zone de Pontarlier progresse de 2,5 %. L’intérim y est également le secteur porteur (+ 33 %). Le commerce (+ 3,5 %) et les autres services hors intérim (+ 2 %) sont dans une dynamique de création. L’industrie crée quelques postes (+ 2 % ; 40 postes) alors que la construction en perd (- 3% ; - 40 postes).