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Besançon / Boxe Jean Josselin entre dans l’histoire bisontine

Ému, surpris peut-être par la foule qui s’est déplacée pour cette inauguration, Jean Josselin est devenu ou redevenu l’icône de la boxe bisontine mardi soir. Accompagné du maire, Jean-Louis Fousseret, et d’autres champions de boxe comme Morrade Hakkar ou Mamadou Thiam, « Jeannot Â» a enfin une salle de boxe à son nom. Située 50 rue Bersot, ce lieu est un tout un symbole. Il est celui où le Franc-Comtois a commencé à boxer à l’âge de 13 ans alors qu’il était à l’usine, celui où il s’est entrainé pour devenir le premier français champion d’Europe en poids welters, en 1966 et 1969. Cet hommage fait par la ville et par le milieu de la boxe arrive un peu tard et sonne plutôt comme une réaction à l’appel des réseaux sociaux, qui demandaient un hommage à ce champion oublié. Mais pour Jean Josselin, peu bavard, la joie reste la même. « Ca fait plaisir. C’est un remerciement du monde de la boxe qui me touche. C’est gentil. C’est formidable Â». explique-t-il.

Bien plus qu’un champion, Jean Josselin est aussi une figure, un modèle pour d’autres boxeurs. A Besançon nombreux sont les champions. Kedhafi Djelkhir, Mamadou Thiam ou encore Morrade Hakkar ont tous remporté un ou plusieurs titres majeurs. Pour ce dernier, les liens entretenus avec Jeannot ne s’arrêtent pas à cette salle de boxe. « Il m’a donné envie de pratiquer ce sport. Grâce à lui, j’ai pu décrocher des titres et devenir champion de France, d’Europe et du Monde Â» explique Morrade Hakkar

La ville et les différents clubs de boxe de la région ne s’arrêteront pas là. Un gala est prévu pour 2018 et les fonds récoltés seront versés à Jean Josselin, qui vit dans la précarité. En attendant Jeannot a enfin retrouvé, du moins le temps d’une soirée, le statut qu’il mérite, celui d’icône.