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Pontarlier : L’offre et la qualité de soins dans le Haut-Doubs en question

Patrick Genre et le conseil de surveillance du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté (CHIHC) tirent la sonnette d’alarme. D’année en année, cette structure, qui gère les sites de Nozeroy, Mouthe, levier et l’hôpital de Pontarlier, perd des recettes. Ce qui creuse indéniablement les déficits. A court terme, cette situation pourrait remettre en cause la qualité et l’offre de soins dans le Haut-Doubs

Faute de moyens suffisants, l’exercice budgétaire 2017 laisse apparaître un déficit de 5 millions d’euros. En cause, la nouvelle tarification à l’activité, qui privilégie les gros établissements, la réforme de la couverture maladie des frontaliers et la baisse des aides accordées aux deux lignes de SMUR. Des réductions drastiques qui mettent à mal les finances de ces établissements. Ces choix politiques passent très mal auprès des responsables locaux. D’autant plus que l’activité de l’hôpital de Pontarlier ne cesse d’augmenter et que le CHIHC a tout mis en œuvre pour répondre aux attentes de l’ARS pour diminuer ses coûts de fonctionnement.

Autant dire que dans ces conditions, le conseil de surveillance du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté n’accepte pas les nouveaux efforts budgétaires qui lui sont demandés. Rappelons que l’Agence Régional de Santé lui demande de diminuer ses dépenses à hauteur de 5 millions d’euros. Par la voix de Patrick Genre, ses membres font savoir que « tous les efforts ont été déjà été consentis Â».

Pour dénoncer cette situation, les membres du conseil de surveillance pourraient descendre prochainement dans la rue. Patrick Genre fait d’ores et déjà savoir qu’il portera une attention toute particulière sur le contenu du prochain schéma régional de la santé, qui fixera les grandes lignes en matière d’organisation des services de santé, jusqu’en 2027, dans la région.