François Fillon et ses soutiens y ont cru mais Les Républicains ne seront pas présents au second tour de l’élection présidentielle. Empêtré dans les affaires, le candidat Fillon a échoué. Dimanche soir, il a pris la troisième place avec 19,9% des suffrages, derrière Emmanuel Macron (23,5%) et Marine Le Pen (22,3%), mais talonné par Jean-Luc Mélenchon (19%).
Dans le Jura, la députée Marie Christine Dalloz reconnaît la défaite et exprime quelques regrets. Elle rappelle que dès la révélation des affaires, elle avait exprimé le souhait de changer de candidat. Marie Christine Dalloz n’en veut pas à François Fillon, même si elle sait que les affaires ont rendu la campagne difficile. « Nous avons tous une part de responsabilité dans cet échec » précise-t-elle. La Parlementaire jurassienne reconnaît également que les résultats sortis des urnes dimanche soir l’ont surpris. « Je ne m’attendais pas à un tel score des extrêmes, qu’elles soient de gauche ou de droite. Il faut prendre en compte cette situation et y trouver des réponses » ajoute-t-elle.
En juin prochain, Marie-Christine Dalloz briguera un nouveau mandat de député dans la 2è circonscription du Jura. La situation politique actuelle l’inquiète. Comme tous les parlementaires de son parti, elle sent son fauteuil à l’assemblée nationale menacé. « Je ne suis pas sereine » confie –t-elle. Néanmoins, Mme Dalloz compte sur la qualité de son bilan pour obtenir de nouveau la confiance des électeurs. « J’ai une présence sur le terrain et à l’Assemblée Nationale. J’ai toujours fait mon travail. Je mettrai en avant ces arguments » conclut-elle.
