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Pontarlier : Les travailleurs handicapés de l’UNAP ont passé la journée au lycée

Le projet, mené par Laetitia Lambert, professeur au lycée professionnel Toussaint Louverture de Pontarlier, avec ses élèves en formation ASSP (Accompagnement Soins et services à la personne), a trouvé son épilogue ce jeudi. Tout au long de cette journée, 40 travailleurs handicapés de l’UNAP de Pontarlier sont venus rendre visite aux lycéennes pontissaliennes et ont participé aux ateliers sur le thème de l’environnement et de l’écologie qu’elles leurs avaient concoctés.

Au-delà du contenu des animations, l’objectif était surtout de permettre à ces deux publics de se rencontrer et d’échanger. « Plus que l’information que l’on veut faire passer, l’intérêt de cette journée porte sur la qualité des échanges entre nos élèves et les travailleurs handicapés. Cette ouverture sur l’extérieur et sur l’autre est très importante Â» explique Laëtitia Lambert, professeur au lycée professionnel pontissalien. Elodie, éducatrice spécialisée à l’UNAP, reconnaît également la richesse de cette initiative et apprécie la manière dont les lycéennes ont abordé ce temps de rencontres et d’échanges. « Les filles ne se contentent pas que d’animer leur atelier, elles savent également créer du lien avec les adultes handicapés. C’est très important Â» précise la jeune femme.

Cinq ateliers

Pour cette riche journée, les lycéennes de Toussaint Louverture avaient prévu cinq ateliers qu’elles ont adaptés à leur public. Deux précédentes rencontres, à l’UNAP et au lycée, ont permis aux jeunes animatrices de mieux comprendre le handicap et prévoir leur intervention. Un atelier théâtre, de fabrication d’un produit écologique, de gestion des déchets, un mémory de l’environnement, … ont ainsi vu le jour. « Ce projet m’a donné l’envie de travailler avec ce public alors que je n’y avais pas pensé jusqu’à présent Â» reconnaît Juliette, qui était chargée de faire vivre l’atelier théâtre. L’adolescente a vécu différemment l’animation qu’elle avait préparée. « Tous les groupes ne sont pas les mêmes. Certains sont plus timides ou comprennent moins bien les consignes. On doit s’adapter Â» conclut-elle.