Ce samedi, l’exploitation agricole de la Champagne, implantée à Dommartin, accueille le concours départemental des jeunes pointeurs. Tous les jeunes gens, âgés de moins de 25 ans, qui ont brillamment décroché leur qualification durant les épreuves cantonales sont présents. Les meilleurs disputeront la grande finale nationale qui se déroulera lors du salon de l’agriculteur, à Paris, en février prochain.
Cette année, 200 jeunes, répartis dans les concours équin et bovin, concourent. La gorge un peu nouée, munis d’une grille d’évaluation, les participants doivent apprécier le mieux possible les caractéristiques et la morphologie d’un animal, en tenant compte des appréciations d’un jury d’experts qui a porté son regard sur une vache témoin.
« Je me suis qualifié dans mon canton de Morteau en août dernier » explique Antoine, qui accède pour la première fois au rang départemental. Le jeune participant le reconnaît « il y a du niveau », mais il entend bien réussir l’épreuve qui l’attend. Amelie, jeune levitienne, est une habituée des concours. Malgré cette solide expérience, elle reconnait que le stress la gagne. . « On essaie de se préparer mais ce n’est pas toujours évident. La chance joue aussi » explique la jeune fille, qui vient de terminer ses études agricoles.
Enfin, Mélina participe au concours équin. Cette cavalière, sans doute future éleveuse, s’intéresse au cheval comtois. « C’est une passion, née depuis ma plus tendre enfance » explique-t-elle. « Je participe à tous les concours de modèles et allures ». Dernièrement, elle a pris la première place du concours de pointage organisé dans le canton du Russey. Autant dire qu’elle n’est pas là pour faire de la figuration. « On ne juge pas les chevaux de la même manière que les montbéliardes. On ne regarde pas les animaux avec le même œil » conclut-elle.
Quelques photos : https://www.facebook.com/jerome.bolard.9/media_set?set=a.10211556184563649.1073742074.1335941570&type=3&uploaded=16
