Dans le cadre de la réforme du collège, les enseignants doivent travailler en interdisciplinarité. A Pontarlier, au collège Malraux, un projet sur le thème de la Première Guerre Mondiale a vu le jour. Il concerne la classe de 3è4 et rassemble les professeurs de français et d’histoire et le professeur documentaliste.
Ce mardi après-midi, le groupe est venu découvrir l’exposition sur la vie quotidienne dans le Haut-Doubs durant la Première Guerre Mondiale. Une visite qui s’inscrit dans le cadre des différents projets qu’adolescents et adultes mèneront tout au long de l’année scolaire. Guidés par un questionnaire rédigé par Anne Giacomma, leur professeure d’histoire, les jeunes ont découvert l’exposition. Les informations récoltées serviront à compléter leur cours d’histoire. En français, les collégiens étudieront certains documents comme le poème d’une femme de poilu, qui exprime les difficultés du quotidien. Enfin, avec les professeurs documentaliste et d’histoire, les jeunes poursuivront le travail d’écriture lancé l’année dernière sur l’identité des 400 poilus dont le nom apparaît sur le monument aux morts de la cité du Haut-Doubs. L’objectif étant de donner naissance à un livre sur ces héros à l’occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
Un vrai travail de mémoire
Ce projet et cette visite concourent à un véritable travail sur le devoir de mémoire. Il permet ainsi de ne plus oublier et de rappeler à la nouvelle génération la dureté de cet évènement historique mondial et son impact localement. « C’est une exposition très intéressante et très enrichissante. On y apprend par exemple qu’à Pontarlier, l’hôpital n’était pas suffisant pour accueillir tous les blessés, il a donc fallu réquisitionner d’autres bâtiments » explique Eliott. Céleste a été très marqué par les rationnements. « Il n’y avait plus de sucre, de lait et de viande. Il a fallu mettre en place des tickets pour partager la nourriture » explique l’adolescente.
La semaine prochaine, la classe poursuivra son travail pédagogique en allant visiter les plages du débarquement.
