L’homme de 43 ans, qui a abattu son ex-compagne, un ami d’enfance et un voisin psychiatre jeudi soir, devrait être mis en examen pour «homicide aggravé, ce samedi à l’issue de sa garde à vue. Il sera présenté demain à un juge d’instruction. Le fait qu’il ait attendu son ex-compagne avec une arme dans la poche - qu’il détenait d’ailleurs de manière illégale - pourrait conduire la justice à retenir contre lui la préméditation, ce qui lui ferait encourir la perpétuité.
Rappelons que le meurtrier présumé - qui n’avait ni antécédent psychiatrique, ni mention à son casier judiciaire - s’est livré lui-même à la police, sur les conseils de sa mère qu’il a contactée après les crimes. L’équipée meurtrière du suspect commence jeudi vers 19H00, lorsqu’il se rend au domicile de son ex-compagne, âgée de 37 ans, dans un immeuble proche de la gare de Belfort.
La jeune femme n’est pas chez elle, et son ex-compagnon l’attend, un pistolet dans la poche. Lorsqu’elle arrive, «il l’a suivie à l’intérieur de son immeuble, et sur le palier. Une brève altercation a éclaté, il lui a porté un coup de poing au visage», a raconté M. Chevrier, le procureur de Belfort. Un médecin psychiatre, situé sur le même palier, est alors sorti de son cabinet. «Après un bref échange verbal, l’auteur présumé a sorti un pistolet de calibre 9 mm. Il a tiré à plusieurs reprises sur les deux personnes», selon le procureur.
Après ce double meurtre, l’homme, qui dit avoir obéi à une «irrépressible pulsion de mort», prend sa voiture, et parcourt 3,5 km pour se rendre chez un ami d’enfance. «Devant la porte de sa maison il l’a abattu de plusieurs coups de feu, à bout portant»,
