Pour Alain Marguet, le Président de l’amicale des frontaliers, « C’est une opération positive puisque les frontaliers ont répondu à l’appel des organisateurs ». Et de compléter « l’intérêt de ce blocage était de paralyser ces postes frontaliers pour manifester notre mécontentement par rapport à la décision de l’Etat qui s’oppose à la poursuite du maintien du choix des assurances privées ». Concernant la forme de cette action, Alain Marguet ne renie rien.
« L’organisation de ces rassemblements aux postes frontières se voulait avant tout symbolique ». Concernant la colère de certains automobilistes qui ont subi ces perturbations, il explique que « les travailleurs frontaliers peuvent bien perdre une ou deux heures dans leur vie de frontalier pour une cause qui les concerne ». Selon nos informations, 20% des adhérents de l’amicale des frontaliers regrettent le choix de l’association de s’être engagée dans une telle action.
