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Droit d’option : les propositions de la CGT

Dans un communiqué de presse, la CGT de Franche Comté apporte sa réflexion  sur la mobilisation des travailleurs frontaliers concernant le projet de réforme du droit d’option.

Pour la CGT, « ce droit d’option pose un problème de fond. Les assurances privées tarifient au risque, et par personne. Avec pour résultat que plus on est jeune et en bonne santé, moins on paie. Et plus on vieillit avec en corollaire le risque d’être malade, plus on a d’enfants à assurer, plus cela devient cher, et il devient plus intéressant de s’assurer à la Sécurité sociale Â».

Dans ces conditions,  la CGT propose par exemple, « de continuer à laisser aux frontaliers le droit d’option, y compris de s’assurer dans le privé, à une condition : que ceux qui ne se sont pas assurés à la Sécurité sociale à la date du 1er juillet 2015, ou qui s’assurent dans le privé après cette date, ne puissent plus changer au gré de leurs envies, y compris au moment de la retraite, à moins qu’ils aient repris un emploi en France Â».

Et de compléter « Il serait injuste vis-à-vis des salariés français d’autoriser les frontaliers à cotiser à des assurances privées moins chères tant qu’ils ont un risque faible, et qu’ils reviennent profiter de la solidarité de la Sécurité sociale une fois qu’ils ont des ayants droit ou qu’ils vieillissent et que leur risque se dégrade, et que l’assurance privée devient plus chère".