Choix du secteur :
Se connecter :

Pontarlier : Les frontaliers ne veulent pas de la réforme du droit d’option

Les collectifs « Frontaliers et Citoyens soyons solidaires Â» et « Bonnets Rouges Frontaliers Â» se sont de nouveau mobilisés ce mercredi. L’objectif est toujours le même, s’opposer au projet de réforme du droit d’option qui pourrait voir le jour le 1er juin prochain. Une opération simultanée était menée dans trois villes du Grand Est : Pontarlier , Annemasse et Mulhouse. A Pontarlier, les manifestants se sont rassemblés devant la sécurité sociale. Ils ont été reçus par la directrice de l’établissement pontissalien et le directeur départemental. A l’issue de cette action, les manifestants se sont rendus en ville où ils ont exprimé leurs inquiétudes devant la Sous Préfecture. Une délégation a également été reçue par le Sous Préfet rejoint par le Maire de Pontarlier. Au total, ce sont 60 personnes déterminées mais calmes qui se sont rassemblées cet après midi dans le Haut Doubs.

Des manifestants déterminés

« Nous sommes mobilisés. Il est hors de questions que l’on accepte leurs décisions sans rien dire. Si on ne se fait pas entendre maintenant, on le fera encore plus tard Â» explique Catherine. Le Directeur de la CPAM du Doubs était présent pour recevoir les manifestants. Ce dernier le confirme la nouvelle loi n’a pas encore été adoptée. « On est encore dans le flou. La plupart des mesures devront être prises par décret. Aujourd’hui, rien n’est arrêté Â» confirme t’il. Et de compléter « Nous nous efforcerons d’accueillir dans les meilleures conditions possibles cette population, si le gouvernement envisageait d’adopter cette réforme Â» conclut il. Le responsable s’est également engagé à faire remonter les doléances des frontaliers aux plus hautes instances de l’état. Au cours de leur rencontre avec le représentant de l’état, les frontaliers ont rappelé leur détermination. « Nous continuerons nos actions jusqu’au mois de février. Leurs formes et leurs fréquences seront différentes Â» expliquent Raphaël et son équipe. Le collectif espère également pouvoir rencontrer au plus vite le Préfet de région. Affaire à suivre.