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Fin du droit d’option ? Annie Genevard monte au front

Madame la Députée dénonce Â« une décision hâtive, idéologique, sans concertation et sans études sérieuses de l’impact sur l’économie locale Â». « Nous, les députés et les sénateurs de l’opposition, nous contestons l’idée initiale qui est de sortir du droit d’option. Aujourd’hui, le gouvernement met en avant des obstacles juridiques et un recours possible du conseil constitutionnel. Il n’empêche que les juristes que nous avons consultés ne sont pas aussi catégoriques. Il nous semble au contraire qu’il y a dans cette position une posture idéologique Â» explique Annie Genevard.

Quel impact sur l’économie locale ?

Pour Annie Genevard, si la loi passe, elle aura forcément un impact sur l’économie locale. C’est la raison pour laquelle elle entend défendre ce dossier auprès des plus hautes instances de l’Etat. « On ne peut pas modifier brutalement des équilibres économiques à la fois personnels et territoriaux. J’ai eu l’occasion de rappeler au Ministre ce que les associations de frontaliers ont exprimé à plusieurs reprises. Elles sont prêtes à négocier, à collaborer, à contribuer à la solidarité nationale » précise t’elle.

Le rôle des experts de l’inspection générale des Finances et des Affaires sociales ?

Comme le dénoncent les associations de frontaliers, Annie Genevard regrette le travail partial mené par les experts désignés par le gouvernement pour rédiger le rapport qui lui a été transmis. « La commande des Ministres étaient bien celle là. Les experts nous ont signifiés qu’ils avaient pour mission d’étudier la sortie du droit d’option. De notre côté, nous n’avons pas cessé de dire qu’il fallait étudier d’autres possibilités. Nous sommes en désaccord dès l’origine sur la démarche Â» rappelle l’élue du Haut Doubs.

Même si la décision semble être arrêtée. Le combat continue. Ce mardi, les responsables des associations de frontaliers seront reçus à leur tour à Bercy. Affaire à suivre.